Vice-Présidente du groupe d’amitiés France-Côte d’Ivoire, j’ai été invitée avec quelques collègues parlementaires à rencontrer le ministre de l’agriculture ivoirien.
Une heure d’échange pour évoquer la richesse agricole de la Côte d’Ivoire, premier exportateur de cacao, de noix de cajou mais également des avancées nécessaires et des freins à lever. Une heure de bonheur en parcourant les stands des produits ivoiriens.
Dans la continuité du discours du président de la République, nous devons sortir d’une logique d’aide au développement. L’Afrique est le moteur de la croissance économique de demain et la France ne doit pas se reposer sur ses acquis. La France doit réinventer ce partenariat économique et construire de nouvelles histoires mais avec une toute autre approche. La France doit se positionner comme le partenaire de référence de la transformation locale, en s’assurant que la valeur ajoutée reste bien en Afrique et pour l’Afrique. Nos projets de développement doivent également incarner ce changement de posture. Nous devons être plus à l’écoute de nos partenaires africains tout en ayant une approche plus transactionnelle et en assumant nos intérêts.
Nous devons également être en mesure d’adapter rapidement nos outils de développement pour mieux répondre à la dynamique en marche sur le continent africain. Par exemple, nous devons être au rendez-vous et investir dans l’innovation, soutenir l’entreprenariat africain, adapter nos outils en assumant de prendre des risques, en étant inventifs, créatifs. Il faut être à l’écoute des artistes, des acteurs de la société civile, de tous ces acteurs de changement, de l’éducation.
Le continent africain bouge, c’est à nous de savoir être au rendez-vous.