Ma participation à la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture. #SIA2024

Lundi 26 février, j’étais présente à Paris au Salon International de l’Agriculture aux côtés de Sylvain Maillard et d’une délégation du groupe Renaissance pour écouter les préoccupations du monde agricole et soutenir la Ferme France.

Cette année, nous célébrons la 60ème édition du salon, qui rassemble depuis 1964 agriculteurs, éleveurs, professionnels de l’agroalimentaire et passionnés du monde rural dans la plus grande foire agricole de France. Pour cette édition, qui se déroule du 24 février au 3 mars à Paris Expo – Porte de Versailles, plus de 600 000 visiteurs sont attendus pour venir à la rencontre des 1100 exposants issus des 5 continents mais aussi pour découvrir les 4000 animaux réunis pour l’occasion.


Dès mon arrivée, je me suis rendue à l’enclos d’Oreillette, égérie de cette 60ème édition, pour la saluer.

En parfaite ambassadrice de sa région, Oreillette est une vache de race Normande parfaite, issue d’une exploitation familiale de 155 hectares dont 80 en herbe, et dont le lait est transformé en Camembert de Normandie et Pont-l’Évêque AOP, assurance de savoir-faire et de qualité.


En commençant la visite, nous avons eu l’opportunité de rencontrer des éleveurs de brebis qui m’ont expliqué comment leur activité dépendait de l’export de semence en Nouvelle-Zélande et pourquoi il était important de garantir à la filière un accès à ces marchés à l’international.


Pour le petit-déjeuner, nous étions avec mes collègues sur le stand du CNIEL en compagnie de son Président Thierry Roquefeuil, et de Robert Brzusczak, Président des Industriels laitiers privés. Ce fut l’occasion de discuter de la situation de la filière lait et fromages et des solutions pour améliorer les revenus des exploitants.


Nous nous sommes entretenus ensuite avec Sébastien Windsor, Président des Chambres d’Agriculture de France, et André Sergent, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne. Des échanges riches et nourris sur les besoins des exploitants agricoles dans les territoires.


La visite a continué avec un temps d’échanges avec des représentants de la FNSEA et en présence de son Président Arnaud Rousseau. Avant de rencontrer les Jeunes Agriculteurs, qui représentent exclusivement les intérêts des moins de 35 ans.


A l’heure de midi, j’ai rejoint le stand Bretagne pour un déjeuner aux côtés des acteurs de la filière pêche et de Hervé Berville, Secrétaire d’Etat en charge de la mer et de la biodiversité. Des moments importants et fédérateurs sur des enjeux qui me touchent particulièrement et que je continuerai de porter activement dans ma circonscription et au-delà.


En début d’après-midi, une table ronde était organisée avec les acteurs du secteur agricole.

A cette occasion, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a donné sa vision pour une agriculture puissante et souveraine mais aussi partagé l’ambition du gouvernement de « réagricoliser » la France, au même titre que nous avons réindustrialisé le pays.

Il a également présenté les principaux objectifs de son plan d’action économique pour répondre à la crise que traverse le monde agricole :

  1. Garantir de la trésorerie aux agriculteurs
  2. Augmenter leurs revenus par le biais de la loi Egalim et l’instauration de prix planchers
  3. Développer la compétitivité du secteur agricole via les exportations
  4. Soutenir l’adaptation au changement climatique
  5. Simplifier les règles administratives

Il a également répondu aux différentes questions des journalistes lors d’un point presse.

A l’issue de ces échanges, j’ai aussi souhaité m’entretenir avec lui pour présenter mon rapport de mission d’information sur le bilan des accords de libre-échange de l’Union européenne.

Nous avons évoqué en particulier la position de mon co-rapporteur Thomas Ménager, député Rassemblement National, qui vise à exclure les filières agricoles de ces accords. Une mesure radicale à laquelle nous sommes tous les deux opposés puisqu’à l’encontre des intérêts de nos agriculteurs, dont certaines filières se retrouveraient largement sinistrées.

Au contraire, nous soutenons l’instauration de mécanismes de rééquilibrage dans les accords de libre-échange avec la mise en place de clauses miroirs pour garantir les mêmes exigences aux produits importés que ceux produits en France.

Pour comprendre pourquoi je m’oppose au RN sur les accords de libre-échange, cliquez ici


Fin d’une journée riche d’échanges et de partage au contact de la communauté agricole. Je salue leur engagement et leur contribution pour garantir notre souveraineté alimentaire. C’est pourquoi, face aux multiples crises qu’ils traversent, je continuerai d’agir pour leur donner les moyens de travailler et de vivre dignement mais aussi de s’adapter aux transitions agricoles dont notre pays a besoin.