Le 2 mai dernier, j’ai été nommée au sein de la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée nationale. La protection de l’enfance et la lutte contre la maltraitance est un axe prioritaire de mon mandat. Avec cette nomination, j’ai désormais l’occasion de m’y consacrer comme je m’y étais engagée.
La délégation aux droits des enfants a été créée le 13 septembre 2022 sur décision de la Conférence des Présidents et à l’initiative de Madame Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale. Composée de 36 députés, elle est chargée d’informer la représentation nationale sur toutes les questions relatives aux droits des enfants. À cet effet, elle peut entendre toute personne dont elle estime l’audition nécessaire, conduire des missions d’information et des missions flash ou mettre en place des commissions d’enquête sur les sujets de sa compétence.
La délégation aux droits des enfants constitue, dès lors, un pas fondamental et concret permettant de tenir compte de la parole et des besoins de l’enfant dans l’ensemble des sujets le concernant. C’est pourquoi je suis fière d’intégrer cette instance qui est un progrès incontestable pour la protection des enfants. Dans mes fonctions, j’aurai toujours à coeur de les protéger, de respecter leur parole et de leur accorder toute l’écoute que mérite leurs droits et leurs situations.
Les droits de l’enfant sont, par nature, transversaux et irriguent de nombreux domaines de l’éducation à la protection de l’environnement en passant par les procédures judiciaires et la santé. La délégation aux droits des enfants est donc un instrument essentiel à la prise en compte de la complexité des droits des enfants dans l’élaboration, la mise en oeuvre et le contrôle de nos politiques publiques à venir.
Cette délégation est constituée dans un esprit transpartisan réunissant des députés issus de différentes sensibilités politiques. Ceci est le gage de son autonomie mais aussi de sa capacité à s’emparer de thématiques transversales avec un discernement propre au pluralisme républicain.
Il y a fort à faire, toutefois notre délégation ne manque ni de volonté, ni de moyens. Son champ d’action est conséquent. Afin de garantir le spectre de protection le plus vaste possible, l’enfant est ainsi envisagé jusqu’à ses 21 ans. L’aide sociale à l’enfance, les violences intrafamiliales, l’inceste, le harcèlement scolaire ou encore les questions de l’accès à la pornographie et à la désinformation circulant sur les réseaux sociaux figurent au rang de ses compétences d’attribution.
Trop d’enfants subissent, au quotidien, des violences à la maison ou à l’école. Les droits de l’enfant doivent être notre priorité. Ce sera la mienne.